Vous ne comprenez pas à quel point un enfant de 3 ans est fort jusqu’à ce que ce soit votre travail de l’empêcher de se cogner la tête contre sa tête de lit en bois. Bien que s’endormir ne soit pas si difficile pour toutes les personnes autistes, c’est une période de nuit qui inquiète beaucoup de gens. Aujourd’hui, nous analysons l’autisme et les problèmes de sommeil qui y sont liés.
Qu’est-ce que l’autisme et comment est-il diagnostiqué?
Le trouble du spectre autistique (TSA) est une condition du développement du neurodiverse qui affecte à la fois la cognition et le comportement. Comme toutes les personnes, celles atteintes de TSA sont uniques, mais certaines caractéristiques sont particulièrement communes aux personnes autistes.
Le diagnostic est souvent difficile pour les médecins car il n’y a actuellement aucun test physique pour les résultats, tels qu’une urine ou un échantillon de sang. Les médecins doivent plutôt considérer à la fois le comportement et le développement pour parvenir à un diagnostic. Les individus autistes l’ont souvent:
Les personnes autistes sont considérées comme neurodifférentes car leur état relève du «spectre», certains ayant besoin de plus d’aide que d’autres. Les défis et les forces de ces individus varient d’une personne à l’autre. Le syndrome d’Asperger est un type courant d’autisme et est considéré par de nombreux professionnels comme une forme d’autisme de plus haut fonctionnement, mais il est considéré comme faisant partie du spectre depuis 2013.
Les causes de l’autisme ne sont pas complètement claires, bien qu’il existe des considérations courantes qui, selon la plupart des experts, peuvent influencer la causalité, y compris la biologie, les facteurs environnementaux et la génétique.
Problèmes de sommeil et d’autisme
Les problèmes de sommeil dans l’ASD sont une caractéristique importante qui a un impact sur l’interaction sociale, sur la vie quotidienne, sur les résultats académiques et ont été corrélés avec l’augmentation du stress maternel et l’interruption du sommeil parental. De nombreux rapports indiquent qu’entre 40 % et 80 % d’enfants autistes souffrent de troubles du sommeil. Deux études distinctes et plus petites menées par des professionnels de l’Université Vanderbilt et de l’Université de Bergen en Norvège ont eu des résultats similaires chez les adolescents et les adultes autistes.
Comparez cette valeur avec 20 à 40 % d’enfants au développement typique qui déclarent avoir souffert d’une forme de trouble du sommeil. Cela indique que les enfants atteints de TSA sont jusqu’à 60 % plus susceptibles d’avoir du mal à dormir. Ces troubles surviennent de multiples façons, notamment l’insomnie, les retards dans l’endormissement, la durée du sommeil plus courte et bien d’autres. L’insomnie, en particulier l’insomnie depuis le début du sommeil, est assez courante chez les personnes autistes. Ceci est défini comme l’incapacité de rester ou de s’endormir.
Ces événements atypiques qui se produisent pendant le repos sont souvent causés par le système nerveux. Des exemples de parasonnie comprennent la paralysie du sommeil, les cauchemars et le somnambulisme. Le résultat le plus significatif est la prévalence élevée (48 % -60 %) de parasomnie chez les enfants atteints de TSA, en particulier les troubles de l’excitation partielle.
L’apnée obstructive du sommeil (OSA) est une affection respiratoire qui fait référence à une respiration interrompue pendant le sommeil. Il peut sortir le dormeur d’un état de repos, provoquant plusieurs mini-éveils pendant la nuit. Dans la population étudiée de 6794 enfants atteints de TSA âgés de 2 à 18 ans, 543 enfants ont été identifiés avec un diagnostic d’AOS qui représente une prévalence ponctuelle d’environ 8 % dans la population.