Évaluer la qualité du sommeil chez les adultes : le PSQI

Plus tôt dans ce blog, nous avons souligné l’utilité des questionnaires pour évaluer la qualité du sommeil chez les enfants, car ils sont rapides, faciles et peu coûteux à utiliser, par rapport à d’autres mesures plus objectives d’évaluation du sommeil. Nous expliquons également deux des questionnaires les plus fréquemment utilisés pour évaluer la qualité du sommeil des enfants : le questionnaire sur les habitudes de sommeil des enfants (CSHQ) et le questionnaire sur le sommeil des enfants (PSQ).

Le Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) est le questionnaire sur le sommeil le plus utilisé chez les adultes. Il comporte 24 questions. La personne évaluée répond aux 19 premières questions en tenant compte de ce qu’elle a vécu au cours du dernier mois.

Comment l’IQPS est-il rempli ?

Les choix de réponse à ces questions sont toujours les mêmes : aucun au cours du dernier mois, moins d’une fois par semaine, une ou deux fois par semaine, ou trois fois ou plus par semaine. Le partenaire ou le colocataire répond aux cinq autres questions du questionnaire, en fonction de ce qu’il a pu observer.

Ces dernières questions permettent de disposer de données plus objectives sur les problèmes de sommeil dont souffre la personne, mais seuls les points des 19 questions auxquelles la personne a répondu sont réellement pris en compte pour évaluer sa qualité de sommeil.

D’une part, la somme des scores des 19 questions, ou le score total, indique la qualité générale du sommeil de la personne évaluée. Ce score total peut varier de 0 à 21 points. Plus le score total est élevé, plus la qualité du sommeil est mauvaise. Ainsi, un score total inférieur ou égal à cinq indique qu’en général, votre qualité de sommeil est optimale, tandis qu’un score total supérieur à cinq suggère que vous avez des problèmes de sommeil, plus ou moins graves.

Autres résultats sur la qualité du sommeil offerts par le PSQI

D’autre part, comme pour de nombreux questionnaires, l’IQPS permet d’obtenir, en plus d’un score total, d’autres scores qui reflètent les problèmes que la personne peut avoir par rapport à des caractéristiques de sommeil plus spécifiques. Ainsi, outre la qualité du sommeil, l’IPSQ permet de connaître la latence du sommeil ou le temps d’endormissement, la durée du sommeil, l’efficacité du sommeil (rappelons qu’il s’agit du pourcentage du temps passé à dormir par rapport au temps total passé au lit), la présence de troubles spécifiques du sommeil, la nécessité d’utiliser des médicaments pour le sommeil et le niveau de somnolence diurne.

En bref, le PSQI est un questionnaire qui permet d’évaluer rapidement la qualité du sommeil des adultes et les problèmes connexes que cette personne peut présenter. Elle fournit ainsi des informations qui peuvent servir, dans un premier temps, à écarter la nécessité d’une évaluation plus objective et plus coûteuse du sommeil chez une personne qui n’a pas vraiment de problèmes de sommeil ou, à l’inverse, à indiquer la nécessité de recourir à une telle évaluation en pratique clinique.

Alejandro GuillenAlejandro Guillén RiquelmeD. en psychologie de l’Université de Grenade. Il est actuellement chercheur au Centre de recherche sur l’esprit, le cerveau et le comportement (CIMCYC) de l’Université de Grenade. Dans ce centre, il est responsable du laboratoire de promotion du sommeil et de la santé. Au cours de sa formation, il a fait le Master of Research Designs and Applications in Psychology and Health, ainsi que plusieurs cours sur la méthodologie, les statistiques et la recherche.

Tout au long de sa carrière, il a étudié l’évaluation de l’anxiété, étant co-auteur de l’adaptation espagnole du STAI, le septième questionnaire le plus utilisé en Espagne. Il a participé à cinq projets de recherche et a publié 30 articles (dont 27 dans des revues indexées dans le Journal Citation Reports).

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