Les chercheurs suivent aujourd’hui un certain nombre de principes éthiques qui garantissent que les expériences réalisées répondent à un certain nombre d’exigences, sans lesquelles ces recherches ne seraient pas approuvées et seraient irréalisables.
Le rôle des comités d’éthique
Le processus global commence par la conception d’une expérience qui doit être transmise à un comité d’éthique. Pour donner quelques exemples, à l’Université de Grenade, il existe un comité d’éthique ou en Andalousie, il y a le Comité andalou de bioéthique. Ces comités évaluent le projet et déterminent si son application violerait des principes éthiques ou juridiques.
A partir de ce moment, un rapport des changements est envoyé aux chercheurs pour adapter l’expérience ou l’acceptation finale est envoyée si tout est correct. Avec cette approbation, l’expérience peut être appliquée. Aucune recherche qui n’a pas passé ces filtres n’est acceptée dans une revue scientifique.
Principes éthiques appliqués à la recherche sur le sommeil
Afin de connaître les principes éthiques à suivre, il existe plusieurs documents d’information à consulter ; les principaux seraient le Guide pour le soin et l’utilisation des animaux de laboratoire (1996) et la Déclaration d’Helsinki (2000).
La première concerne l’expérimentation animale, y compris les soins, les traitements, les interventions possibles, etc. dans la recherche sur les animaux.
Dans le second cas, il s’agit d’un guide pour la recherche avec des êtres humains, stipulant les principes politiques et éthiques.
Des documents juridiques définissent le cadre éthique des expériences
En outre, il existe un certain nombre d’autres documents juridiques qui doivent être respectés dans la recherche sur l’homme. Parmi elles, la loi sur la protection des données, qui doit garantir que les données obtenues dans le cadre d’une enquête doivent être sauvegardées dans des conditions de sécurité très spécifiques. En fait, la dernière législation en matière de protection des données stipule que les données relatives à la santé (y compris les évaluations du sommeil) sont particulièrement protégées.
Normes de base, droits et recommandations éthiques
Pour des raisons d’espace et de complexité, cette entrée ne peut pas aborder les règles et recommandations figurant dans ces documents, mais elle met en évidence certains points essentiels. Tout d’abord, il est nécessaire que tous les participants signent un formulaire de consentement expliquant l’expérience, les risques et la possibilité de s’en retirer à tout moment sans avoir à donner aucune explication.
D’autre part, une expérience ne peut jamais violer les droits de l’homme tels que la sécurité de la vie et de la santé, le respect de la personne, la non-discrimination, etc. En outre, il est important de souligner que les expériences doivent garantir que la personne ne sera pas blessée ou que celles-ci, si elles existent, sont le minimum possible et sont contrôlées au maximum.
Particularités des expériences d’évaluation du sommeil
Dans le cas du sommeil, de nombreuses études nécessitent la mise en place de mesures pour l’évaluation du sommeil, dont certaines peuvent interférer avec les personnes sensibles à l’inconfort physique pendant le sommeil, de sorte que la possibilité d’abandonner l’expérience, même au milieu de la nuit, devrait être claire.
Il est évident qu’il y a beaucoup d’autres considérations à prendre en compte ; cependant, il serait très complexe de les mettre toutes dans une seule entrée. Les futures publications pourraient aborder cette question de manière plus approfondie.