Connaissons-nous l’origine des capteurs de rêves ? D’où vient ce curieux objet ? Les capteurs de rêves étaient apparemment utilisés par les Amérindiens pour se protéger des cauchemars et des mauvais rêves.
Sait-on vraiment d’où vient le capteur de rêves ?
L’origine des capteurs de rêves est ancrée dans la culture des peuples autochtones d’Amérique du Nord et nous est parvenue comme un moyen de projeter l’identité culturelle et de promouvoir l’unité entre ces peuples tribaux. Ainsi, depuis les années 1970, les capteurs de rêves ont été massivement commercialisés comme souvenirs et objets de décoration dans le monde entier.
Mais pour la tribu ojibwée, d’où le « capteur de rêves » est vraiment originaire, ils sont bien plus qu’un souvenir, et ils font toujours partie d’un système de croyance basé sur les forces de la nature et la signification magique des rêves.
Grand-mère et l’araignée : la première légende sur les capteurs de rêves
L’origine des capteurs de rêves remonte à l’une des premières légendes du peuple Ojibwe. Selon cette légende, une grand-mère empêche son petit-fils de tuer une araignée qui a tissé une toile sur son lit, car la vie est au-dessus de tout. L’araignée remercie la vieille femme pour sa bonne action et pour l’avoir protégée. Elle décide donc de lui rendre la pareille en tissant une toile magique entre elle et la lune.
Ce tissu extraordinaire filtrerait les bons et les mauvais rêves, qui voyagent chaque nuit par avion. L’araignée assure à grand-mère que les bons rêves passeront facilement à travers la toile, mais que les mauvais rêves seront piégés et que le matin, ils fondent sous le soleil, sans jamais le déranger.
Leur fabrication est une pratique qui n’a pas changé depuis des siècles, car il semble que les grands-mères ojibwées, pour suivre la légende, tissent encore les prises de rêve à la main pour les accrocher au berceau de leurs petits-enfants.
Matériaux utilisés dans la fabrication des capteurs de rêves
Les capteurs de rêves originaux sont fabriqués à partir d’une branche de saule, croisée en anneau, symbolisant la force et l’unité, dans laquelle un fil est entrelacé. Le fond de l’anneau était autrefois décoré d’objets de la vie quotidienne tels que des pointes de flèche, des coquillages, des ficelles de cuir ou des pièces de poterie. En outre, une pierre semi-précieuse est placée au centre et diverses plumes sont suspendues à la bague, dont la fonction est de diriger les rêves vers le lit. On dit que si l’on remarque qu’une seule plume se balance pendant la nuit, cela signifie que le capteur de rêves remplit sa fonction de protection.
Comme les capteurs de rêves sont faits de matériaux naturels, ils se détériorent inévitablement avec le temps. Cependant, les Ojibwés pensent que lorsque le capteur de rêves se brise, c’est parce qu’il est destiné à le faire, car son propriétaire a passé un stade de maturation important. C’est à ce moment qu’un être cher doit donner un autre capteur de rêves, en continuant le cycle, en gardant le rêve intact et en repoussant les cauchemars redoutables.