Pourquoi ne pas se souvenir de nos rêves ?

Il semble que chaque cerveau fonctionne dans ce processus d’une manière différente, offrant une mémoire plus ou moins détaillée de l’expérience du rêve.

Pour parvenir à cette conclusion, une équipe de chercheurs français a analysé l’activité cérébrale de différents sujets dont la fréquence de rappel des rêves était sensiblement différente, c’est-à-dire qu’une partie de l’échantillon qui a participé à l’étude était composée de personnes qui avaient normalement leurs souvenirs de rêves fixés dans leur mémoire, tandis que l’autre avait une mémoire faible ou pas de mémoire du tout. Les personnes du premier groupe avaient plus d’activité dans la région où les lobes temporal et pariétal du cerveau se rencontrent. Cette zone facilite le codage et la production des rêves pendant le sommeil et facilite la mémoire au réveil. À ce dynamisme de la jonction temporo-pariétale s’ajoute une activité frénétique de la zone médiane du cortex préfrontal, qui semble favoriser l’orientation de l’attention vers des stimuli sensoriels lorsque ces personnes dorment (par exemple, elles perçoivent des sons pendant leur sommeil).

Les personnes qui ne se souviennent normalement pas de leurs rêves, appartenant au second groupe, ont présenté une activité mineure dans ces deux structures par rapport aux individus décrits ci-dessus.

L’explication est donc directement liée à deux structures de la « matière grise », à savoir

La jonction temporo-pariétale (une région étroitement liée à l’intégration sensorielle et au contrôle des émotions)

La substance blanche du cortex préfrontal (qui est responsable de la vitesse de traitement de l’information dans notre cerveau)

Rêver ou ne pas rêver, telle est la question… ou ne pas rêver… La question, après tout, est de se reposer dans une équipe de repos du Grupo Centrale de la littérature qui nous permet un rêve réparateur.

(Source : Jean-Baptiste Eichenlaub, Alain Nicolas, Jèrôme Daltrozzo, Jèrôme Redouté, Nicolas Costes, Perrine Ruby. L’activité cérébrale au repos varie selon la fréquence de rappel des rêves entre les sujets. La nature. Février 2014. p. 1-9)

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