Quelques curiosités sur le sommeil des animaux vertébrés

Fonction de sommeil adaptative

Tout d’abord, il convient de noter que le sommeil remplit une fonction adaptative chez l’homme, favorisant le repos et la récupération, tant musculaire que mentale. Dans le cas des animaux vertébrés, on observe qu’ils s’endorment tous, réalisant de la même façon une récupération physique grâce à ce processus.

Cependant, il existe des différences très importantes et frappantes dans les habitudes de sommeil selon les espèces que nous étudions. Dans le texte suivant, nous présenterons certaines des particularités du sommeil des vertébrés et les raisons de ces différences par rapport au sommeil humain.

Types de sommeil chez l’homme

Tout d’abord, il convient de noter que les humains ont trois types de sommeil : l’éveil (activité cérébrale élevée et faible), le sommeil profond ou lent (activité cérébrale faible et élevée) et le sommeil paradoxal, également appelé sommeil à mouvements oculaires rapides.

Premières études sur le sommeil chez des animaux vertébrés primitifs

Cependant, dans les premières études sur le sommeil chez les vertébrés primitifs (appelés monotrèmes), on a observé qu’ils ne présentaient que deux types de sommeil : le sommeil éveillé et le sommeil profond ; ils manquaient donc de sommeil paradoxal. Il a été établi comme hypothèse que le manque de sommeil paradoxal pourrait être dû au fait qu’ils n’ont pas complètement développé leur système visuel ou qu’ils sont des animaux primitifs.

Plus tard, on a observé qu’un autre groupe de vertébrés primitifs (appelés marsupiaux) présentait un sommeil paradoxal (dans un pourcentage assez élevé), ce qui contredisait l’hypothèse selon laquelle les vertébrés primitifs n’avaient pas cette phase de sommeil, étant plus liés au système visuel.

Le dauphin « ne dort jamais ».

Le dauphin est un autre animal qui présente un rythme de sommeil très curieux, différent du sommeil humain. Dans ce cas, une asymétrie cérébrale est observée pendant le sommeil, c’est-à-dire qu’elle présente deux hémisphères qui agissent indépendamment (fonctionnellement comme s’ils avaient deux cerveaux), puisque dans l’un apparaît une activité cérébrale lente et de grande amplitude (endormie), et dans l’autre une activité cérébrale rapide et de faible amplitude (éveillée).

Ainsi, le dauphin « dormirait » avec une moitié de cerveau tandis que l’autre moitié resterait éveillée. Au bout d’un certain temps, les zones étaient inversées, la première étant réveillée et la seconde endormie. De cette façon, le dauphin pourrait dormir et se reposer, tout en maintenant un état d’alerte face à d’éventuels prédateurs.

Les oiseaux et la phase de sommeil profond

Chez les oiseaux, les états d’éveil sont similaires à ceux des mammifères, avec des différences dans la phase profonde du sommeil en fonction de sa durée. Pendant cette phase de sommeil, les oiseaux présentent une désynchronisation cérébrale, c’est-à-dire la phase paradoxale du sommeil, qui dure quelques secondes pendant lesquelles ils restent immobiles, les yeux fermés, en tangage, et parfois ils présentent des secousses musculaires.

Cependant, contrairement aux humains, la relaxation musculaire complète ne se produit pas ; ils peuvent donc se reposer sans qu’une défaillance musculaire n’entraîne des chutes depuis les hauts lieux qu’ils utilisent souvent pour dormir, à l’abri des prédateurs.

Les poissons et leurs habitudes de sommeil

La recherche sur le sommeil des poissons est la plus limitée. Il n’a pas été possible d’établir un schéma exact du sommeil des poissons, mais on observe par leur comportement qu’ils présentent des mouvements oculaires et répondent à des stimuli externes intenses lorsqu’ils sont au repos.

Les habitudes de sommeil des vertébrés diffèrent

Bien que toutes les particularités du sommeil chez les vertébrés n’aient pas été couvertes, des aspects très différents et curieux de certains animaux ou espèces ont été présentés. L’étude du sommeil chez les animaux nous aide à mieux comprendre notre propre sommeil et à répondre à certaines des questions fondamentales sur la fonction du sommeil et son fonctionnement réparateur.

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